Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas
Partager

 

La consigne, c’est la consigne!

La CAPSO se doit d’accompagner les commerçants, notamment dans la restauration, à privilégier des contenants réutilisables pour la vente à emporter et remboursables partout sur le territoire. 

Un territoire zéro déchet

Les services publics de l’agglomération doivent être exemplaires. Il faut les faire rejoindre une dynamique zéro déchet. Communiquer sur cette démarche permettra permettra ensuite d’étendre les mesures ZeroWaste.

Réussir, à terme, à se passer de Flamoval

Mener à bien ce travail (Territoire Zéro Déchet) doit être mené en parallèle avec l’élaboration d’un scénario de sortie de Flamoval.

Cet incinérateur, dénoncé par les écologistes depuis plus d’une décennie, ne répond pas aux besoins du territoire.

  • Il est conçu pour brûler plus de déchets que le territoire du SMFM n’en produit, tant est si bien qu’on est obligés d‘importer des déchets industriels pour combler ce manque.
  • Cette inadéquation entre les capacités d’incinération et la production d’ordures ménagères interdit les politiques volontaristes en matière de tri des déchets : ainsi, les plastiques souples (pots de yaourt, barquette d’aliments industriels, etc.) sont brûlés alors qu’ils pourraient être aisément valorisés.
  • Au sein même du SMFM (mais en dehors de la CAPSO), les collectivités recourant à la redevance incitative s’aperçoivent que leurs efforts sont dénués d’effet sur la note qui leur est présentée, ce qui nuit à l’esprit de solidarité qui devrait présidée à la tenue d’un syndicat mixte.

Autre problème notable : la récupération de la chaleur fatale vers la cartonnerie des Gondardennes n’est toujours pas opérationnelle. Théoriquement, cela disqualifie donc Flamoval en tant que centre de valorisation énergétique. Cette verrue dans le paysage audomarois n’est de fait depuis près de 10 ans qu’un simple incinérateur (or, il est interdit depuis 1994 d’incinérer sans mener conjointement des opérations de valorisation énergétique (récupération vapeur, production électrique, méthanisation des stocks de déchets avant incinération…)

Les Repair Café : un modèle à suivre

A St-Omer, le Repair-Café est piloté par la Station (voir également cet article). Sur Arques, c’est géré par le centre social Community. Dans tous les cas, ça fonctionne bien, ça favorise le lien intergénérationnel, ça renforce l’autonomie, ça crée du lien, ça améliore le pouvoir d’achat. Bref, à développer et à généraliser! A terme, chaque quartier devrait disposer de son Repair Café!