La France s’enferre dans le nucléaire : 10 ans après la catastrophe de Fukushima, ses conséquences sur les populations et sur les écosystèmes devraient pourtant éclairer nos décisions en matière nucléaire.
Aveugle aux potentielles conséquences dévastatrices d’un accident nucléaire, la France poursuit le développement de la filière nucléaire à travers la programmation de six nouveaux EPR. La Région des Hauts-de-France est particulièrement concernée par le risque nucléaire, la centrale de Gravelines étant menacée par la montée des eaux due aux dérèglements climatiques.
Pour Katy Vuylsteker : « L’anniversaire de la catastrophe de Fukushima doit amener la France à reconsidérer la place du nucléaire dans son mix énergétique. Loin d’être une énergie renouvelable, elle pose en plus des problèmes de sûreté humaine et de gestion des déchets à très long terme.«
La catastrophe de Fukushima n’a pas fini de produire des conséquences sanitaires et environnementales compte tenu des interrogations qui persistent sur le devenir des eaux contaminées. Poursuivre le développement du nucléaire c’est prendre des risques inconsidérés en faveur d’un modèle ultra-consommateur d’énergie qui a déjà largement montré ses limites.
Pour Vincent Dhélin : « Les normes de sécurité des centrales nucléaires sont déjà insuffisantes et le seront encore davantage face à des événements climatiques extrêmes. La France doit faire un choix d’avenir en faisant primer la sobriété énergétique et les énergies renouvelables.«
EELV Nord-Pas-de-Calais dénonce l’entêtement de la France en matière nucléaire et son incapacité à tirer les leçons du drame de Fukushima. Nous défendons une Région Hauts-de-France émancipée de cette source d’énergie et accompagnant la reconversion des salarié·e·s du nucléaire.
Contact : Pauline Ségard
Porte-parole d’EÉLV Nord-Pas-de-Calais.