Mettre en commun et faire communauté, n’est-ce pas l’un des objectifs du projet de territoire?
Les temps s’annoncent difficiles et douloureux à bien des égards et notre territoire n’échappera pas à cette sinistre réalité. Les injonctions à s’engager dans la transition, développer la résilience écologique sont désormais obsolètes. Il y a urgence à bifurquer résolument.
Il ne s’agit pas d’inventer un nouveau système ou de miser sur les nouvelles technologies- ou si peu- mais de faire un grand pas en avant notamment en réhabilitant concrètement la notion de « communs » à l’échelle du territoire :
Détaillons cette définition. Attardons-nous sur les trois éléments qui la composent.
1/ une ressource (matérielle ou immatérielle)
2/ une communauté qui va prendre en charge la ressource et en garantir la pérennité.
3/ Un ensemble de règles de gouvernance dont se dote la communauté pour éviter l’appropriation privée .
Le commun se situe dans un espace entre le secteur public et privé permettant à chaque habitant de devenir acteur dans la gestion d’un bien dont il aura l’usage .
Pourquoi ?
Recréer du lien entre des habitants éprouvés, protéger des ressources rares des prédations multiples et permettre un usage égalitaire de ces ressources.
Notre territoire regorge de ressources candidates à cette expérience de « commun » :
les terres du marais, la Station, l’eau, l’énergie, l’alimentation…